La France va assurer la présidence de l’Union européenne. Les défis sont nombreux et celui de stimuler un sentiment d’appartenance n’est pas le dernier. La culture peut-elle jouer un rôle ?

À partir du 1er janvier, la France assurera pour six mois la présidence tournante de l’Union européenne. De nombreux chantiers sont à attendre : une refonte du cadre budgétaire de Maastricht et une réforme de Schengen notamment. 

L’Europe doit aussi définir sa « boussole stratégique » et réfléchir à une politique de défense commune. Bref, à aller de l’avant dans l’intégration. Mais ces efforts peuvent-ils encore se faire sans une adhésion de tous les citoyens européens ? La présidence française devrait mener à son terme la Conférence sur l’avenir de l’Europe, engagée au printemps 2021 après le Brexit. Cette dernière a pour objectif de faire des propositions pour réviser les institutions en associant plus étroitement les sociétés civiles du continent. Mais en France tout particulièrement, il semble que le sentiment d’appartenance à l’Europe reste faible. Comment le susciter ? 

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