Juillet 2012

Dans Les Cahiers européens de Sciences Po

Les travaux des historiens ont établit le fait que les socialistes, depuis 1945, ont construit l’Europe. François Mitterrand, qui mena la gauche unie à la victoire en 1981, en fut l’un des principaux soutiens avant d’en devenir l’un des principaux architectes et le couple qu’il forma avec Helmut Kohl est passé à la postérité historique. Dans ce cadre, l’objectif de cet article est de développer l’hypothèse selon laquelle, tout attaché qu’il soit à l’intégration européenne, le nouveau Parti socialiste ne perçoit, ni n’adhère à, ni ne promeut, la radicale nouveauté qui en est la condition de possibilité et l’instrument, à savoir : la supranationalité et la mutualisation de la souveraineté. Cependant, cet article souligne également à quel point les premières actions de la présidence de François Hollande en politique européenne s’inscrivent dans la continuité du choix de faire l’Europe, choix effectué depuis l’immédiat après guerre par les générations successives de socialistes français.

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