Le 28 juillet 2009

Dans Slate

Les constructeurs historiques occidentaux sont en difficulté face aux nouveaux acteurs des pays en développement et aux firmes nippones.

Depuis le 17 juillet, Tata, vénérable industriel et motoriste indien, commercialise sa Nano, la voiture la moins chère du monde (1 500 euros). La presse indienne la compare à la Ford-T ou la Coccinelle. Avec ses 624 cm3 et ses 35 chevaux, 105 km/h en vitesse de pointe, la Nano évoque plutôt la Fiat 500, dont le succès fut tout aussi phénoménal. 30 à 50 000 modèles seront vendus cette année sur le marché indien et le constructeur, qui table sur une demande latente et inassouvie de la classe moyenne indienne émergente, vise 250 000 véhicules produits par an en vitesse de croisière. Tata devrait être concurrencé par l’alliance de Renault-Nissan avec Bajaj, le constructeur du triporteur à coque mythique jaune ou orange, pour développer un projet de voiture ultra low-cost. La continuité stratégique est plus grande qu’il n’y paraît: dans le cadre de son partenariat avec Mahindra, constructeur indien historique de jeeps et de tracteurs, Renault fabrique déjà, avec plus ou moins de bonheur, des Logan, sa berline low-cost de type européen…

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