Le 12 juillet 2009

Dans Slate

Derrière les oppositions classiques nord/sud, se cachent de nouveaux phénomènes coloniaux.

En même temps qu’il témoigne d’un degré inédit de délibération mondiale, le registre du changement climatique est un nouveau terrain de compétition dans l’espace mondial. De Rio (1992) à Copenhague (en décembre 2009) en passant par Kyoto (1997) et Bali (2008), les Sommets de la Terre et sur le changement climatique sont un des éléments de modification de la hiérarchie internationale qui se déploie depuis la fin de la Guerre froide. L’Union européenne, par exemple, a su faire de la lutte contre le changement climatique une opportunité pour chercher à affirmer son soft power sur la scène mondiale. De façon plus inattendue, les négociations sur le changement climatique témoignent aussi de la nouvelle jeunesse de l’opposition «nord/sud». Faut-il y croire?

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